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Quand j’ai su que j’allais à Paris, j’ai rêvé de la Tour Eiffel, des musées, des promenades au bord de la Seine et, bien sûr, de la cuisine française. J’étais impatiente de manger de la ratatouille, de la soupe à l’oignon, des crêpes, et tous les mets français. L’idée de la cuisine française était presque aussi enivrante que la nourriture elle-même. J’attendais avec impatience les repas faits à la maison avec ma « famille française ». Les repas faits à la maison sont les meilleurs et j’étais sûre que ma mère française allait concocter des repas délicieux.

Tout à coup on se retrouve fin de novembre. C’est incroyable. D’une certaine manière cela ne me semble pas le début de la saison de Noël et la fin de mon séjour ici à Paris. Ces derniers mois ont passé trop vite, en explorant la ville de Paris, en voyageant partout en Europe, en rencontrant des parisiens et en apprenant un peu plus de la culture française… Tout est trop élégant, trop fascinant, trop drôle. Le temps passe très vite surtout quand on habite dans la meilleure ville d’Europe.

Je ne peux pas décider si je les aime ou je les déteste. On peut dire que c’est du masochisme,  mais même si je suis allergique à l’ingrédient principal, la poudre d’amande, chaque fois que je les mange,  j’ai des rougeurs partout, je continue à en manger. N’importe quel parfum, traditionnel comme framboise et caramel,  ou plus exotique comme l’huile d’olive et mandarine ou fromage de chèvre, tous ces mets pareils, un véritable délice.

Je ne peux pas me rappeler si j’ai appelé ma débâcle à vélo qui s’est passée en septembre ma pire promenade à vélo. Si oui, je redonne cette appellation à mon expérience du week-end passé. C’était un week-end où il faisait tellement beau. Il y avait du soleil, un peu de vent, aucun nuage dans le ciel. Depuis quelques temps je voulais aller vers le sud de Paris en vélo dans la direction de Chatillon et Bagneux, où habitent deux de mes amis. C’était sûrement le jour idéal pour faire cela.

Moi, je n’aime pas trop le bruit, ni les bandes de touristes, et donc, voici quelques recommandations tirées de mon expérience si vous êtes comme moi et vous voulez découvrir Paris sans toute la folie.

n°1 : prendre un café aux Deux Magots ou Café de Flore le matin

Avant même  d’aller à Duke University, je savais que je voulais étudier à Paris pour un semestre. Parfois j’ai changé d’avis, pour d’autres pays francophones comme le Togo ou le Sénégal, mais je suis toujours retournée à Paris. Largement à cause de mes parents, il semblait que Paris était mon destin. Pendant ma jeunesse, j’étais exposée à toutes choses françaises et j’ai appris bientôt à apprécier la culture française.

A Paris, j’ai appris l’art de flâner. Je me promenais dans les rues Champs Elysées, Faubourg St. Honoré, Les Trois Martyrs, et plusieurs autres les après midis. Je prenais les « pauses cafés » pendant deux ou trois heures les midis. Je faisais du shopping, je visitais les galeries d’art, et m’efforçais de découvrir de nouveaux quartiers et de manger dans des restaurants différents. En novembre, j’étais devenue une vraie flâneuse. Malheureusement, en novembre, je me suis rendue compte que j’étais à Paris dans le cadre d’un programme étudiant, et non pas un programme de flâneuse.

Les chats français ne sont pas comme les autres chats. Les chats français ont toujours une fourrure douce, des moustaches longues et blanches, et un bol plein. Les chats français ne chassent jamais. (Pourquoi pensez-vous qu’il y a tant de souris dans le métro parisien?) Ils ont des pattes délicates qui ne font pas un seul bruit pendant qu’elles glissent sur le sol en bois des appartements du 17ème siècle. Ces pattes cachent aussi des griffes, que les chats français n’utilisent jamais ; mais ils les gardent acérées, juste au cas où.

Chacun ses attentes ! Donc il est vraiment difficile de donner des conseils sur « ce qu’il faut faire ! » ou « ce qu’il ne faut jamais faire !! » pendant le séjour à « Pah-ree ». Pour certains c’est la première et peut-être la dernière visite. Pour quelques-uns leur mère ou leur père sont français, et peut-être ils ont grandi en France. Et puis il y a des gens dans le milieu, peut-être c’est leur deuxième séjour, et plus tard dans leur vie il vont habiter à Paris et travailler ou au moins, s’y installer pendant les vacances.

Je suis l’étudiante en politique typique : les élections me passionnent. Quand je me suis rendu compte que je serais en France pour l’élection présidentielle, avant de partir pour mon année d’échange, je savais que j’aurais de la chance.  Mais, quelle chance.