Vous êtes ici

Tous les articles

Avant même  d’aller à Duke University, je savais que je voulais étudier à Paris pour un semestre. Parfois j’ai changé d’avis, pour d’autres pays francophones comme le Togo ou le Sénégal, mais je suis toujours retournée à Paris. Largement à cause de mes parents, il semblait que Paris était mon destin. Pendant ma jeunesse, j’étais exposée à toutes choses françaises et j’ai appris bientôt à apprécier la culture française.

A Paris, j’ai appris l’art de flâner. Je me promenais dans les rues Champs Elysées, Faubourg St. Honoré, Les Trois Martyrs, et plusieurs autres les après midis. Je prenais les « pauses cafés » pendant deux ou trois heures les midis. Je faisais du shopping, je visitais les galeries d’art, et m’efforçais de découvrir de nouveaux quartiers et de manger dans des restaurants différents. En novembre, j’étais devenue une vraie flâneuse. Malheureusement, en novembre, je me suis rendue compte que j’étais à Paris dans le cadre d’un programme étudiant, et non pas un programme de flâneuse.

Les chats français ne sont pas comme les autres chats. Les chats français ont toujours une fourrure douce, des moustaches longues et blanches, et un bol plein. Les chats français ne chassent jamais. (Pourquoi pensez-vous qu’il y a tant de souris dans le métro parisien?) Ils ont des pattes délicates qui ne font pas un seul bruit pendant qu’elles glissent sur le sol en bois des appartements du 17ème siècle. Ces pattes cachent aussi des griffes, que les chats français n’utilisent jamais ; mais ils les gardent acérées, juste au cas où.

Chacun ses attentes ! Donc il est vraiment difficile de donner des conseils sur « ce qu’il faut faire ! » ou « ce qu’il ne faut jamais faire !! » pendant le séjour à « Pah-ree ». Pour certains c’est la première et peut-être la dernière visite. Pour quelques-uns leur mère ou leur père sont français, et peut-être ils ont grandi en France. Et puis il y a des gens dans le milieu, peut-être c’est leur deuxième séjour, et plus tard dans leur vie il vont habiter à Paris et travailler ou au moins, s’y installer pendant les vacances.

Je suis l’étudiante en politique typique : les élections me passionnent. Quand je me suis rendu compte que je serais en France pour l’élection présidentielle, avant de partir pour mon année d’échange, je savais que j’aurais de la chance.  Mais, quelle chance.

J’adore les macarons, mais après avoir goûté les meilleurs, c’est vrai que ça devient difficile de trouver quelque chose qui est au même niveau. Les meilleurs macarons, selon moi, se trouvent à la pâtisserie “Hugo et Victor”, qui s’appelle aussi “La Pâtisserie de Luxe.”  J’ai déjà écrit sur les macarons de “Hugo et Victor” (regardez mon article “10 gourmandises à ne pas rater à Paris), et je les emploie toujours comme un point de comparaison avec les autres macarons.

Ce week-end, j’ai eu la chance de déjeuner dans un salon de thé que j’avais très envie d’essayer depuis ma première fois à Paris : Les Deux Abeilles. Plusieurs amis m’ont dit que ce salon de thé adorable et intime ne sert pas seulement des plats salés extrêmement goûteux, mais aussi des desserts exceptionnels. Aujourd’hui, je vous présente une de ces pâtisseries, qui ne m’a pas du tout déçu, le clafoutis aux poires.

Le week-end dernier je suis allée au marché de Maubert-Mutualité dans le 5ème arrondissement. C’était ma première fois dans un marché de cette taille. Il y avait de tout : du vin, du fromage, du foie gras, du chocolat, des fruits et beaucoup d’autres choses. C’était intéressant pour moi parce que j’avais la chance de voir des spécialités françaises. Comme j’ai goûté chaque chose, j’ai parlé avec le vendeur de sa spécialité et de son produit préféré. J’ai remarqué que beaucoup de vendeurs ont reçu des prix pour leurs produits, comme le pâté de canard que j’ai gouté.

C’est un cliché aussi vieux que le temps, que les Français sont le peuple de l’amour et de la romance et Paris est leur cœur entiché. Quelle fille ne rêve pas de se retrouver assise sous la Tour Eiffel, un verre de vin rouge à la main et un beau Parisien lui chuchotant des mots enivrants dans le beau langage romantique qu’est le français ?

La première chose qui me frappe dans le métro à Paris, c’est le silence.  Bien qu’il y ait toujours beaucoup de gens dans le métro, personne ne parle.  De temps en temps, on entend un « pardon » de quelqu’un qui essaie de quitter le train.  On voit des groupes de deux ou trois amis qui parlent à voix basse entre eux.  Quelquefois, les touristes parlent d’une voix forte. Plusieurs fois, j’ai vu de grands groupes de jeunes qui riaient et bavardaient.  Cependant, la norme est le silence.