Vous êtes ici

Tous les articles

Caché dans le 12ème arrondissement à côté du parc de Bercy et la Seine, « Bercy Village » ressemble à un petit village de campagne, mais à l'ambiance d'une grande ville américaine.

L’histoire de Bercy

Durant mes premières semaines passées en France, j’ai réalisé très rapidement que les adolescents français sont plus cool que tous les autres, quel que soit leur âge ou leur origine.  En marchant dans Paris, je me sens comme si j’étais encore au lycée parce que quand je passe devant des groupes d’adolescents français mangeant leur déjeuner, je me sens comme si je passais devant le « groupe populaire » des adolescents en lycée.  Les adolescents français semblent cool sans effort, avec toutes les choses qu’ils font et portent.

Quand je suis arrivée en France, je savais que je voulais voyager dans d’autres pays. Cependant, il était très important pour moi de comprendre la France. A Paris, il y a déjà beaucoup de choses à faire : beaucoup de parcs, de musées et de cafés. Le week-end dernier, je suis allée dans cinq musées différents ! J’ai fait de nombreuses choses à Paris, mais j’étais enthousiaste quand mes amis et moi avons commencé à organiser nos voyages à travers la France.

 

Le week-end passé, je suis allée à la campagne avec ma famille d’accueil pour me rendre compte de la vie française en dehors de Paris.  Pendant le week-end de l’Ascension, nous sommes allés  près de Chartres, chez la mère de ma mère d’accueil.  Là-bas, j’ai découvert un rythme de vie très calme et relaxe que l’on ne peut pas imiter dans Paris à cause du fait qu’elle est une très grande ville.  À Chartres, Il n’y avait pas de bruit dans la rue ni beaucoup de voitures ni de bus et aucun métro.  En revanche, il y avait un grand jardin, des courts de tennis, et le soleil brillait sans cesse.

Il y a une semaine, le 5 mars, mon amie Leslie est venue me rendre visite à Paris.  Son voyage a été très intéressant pour elle comme pour moi. J’ai trouvé, pendant son séjour, que maintenant après avoir vécu à Paris pendant deux mois, nous sommes déjà très différentes. 

Tout au long de mon semestre à Paris, j’étais à la limite entre être une touriste et être une Parisienne. Je suis venue à Paris avec l'énergie et l'enthousiasme pour explorer la ville, et me mis à le faire tout de suite. J’ai visité chaque site qu'il y avait à voir. Je voulais essayer d'aller dans autant de magasins et de restaurants possible, en suivant attentivement les recommandations de mes amis. Je me sentais bien dans une toute nouvelle ville avec de nouvelles personnes et tellement autour de moi à explorer.

Quand je suis arrivée à Paris, j’étais remplie d’espoir de passer un semestre dans les musées Parisien. J’ai des souvenirs d’enfance dans le Louvre, le musée d’Orsay, et le Quai Branly. Malheureusement, mes souvenirs n’avaient pas inclus les touristes. Quand je suis arrivée au Louvre, j’ai trouvé le musée chaotique. Les salles étaient remplies de « selfie sticks » et de cameras énormes. J’ai essayé de rectifier mon expérience avec une visite au musée d’Orsay. Les queues pour entrer étaient infinies. Chaque tableau était entouré d’une couche de monde.

Le début de printemps a changé mon approche de la vie ici à Paris. Quand je suis arrivée à Paris en janvier, le froid ne me dérangeait pas ; mon enthousiasme d’explorer Paris m’a protégé de la froideur, et je ne me suis pas rendue compte du coût élevé  de la vie à Paris. Mais en février, c’est devenu plus difficile de trouver des choses gratuites et le gris et le froid m’ont arrêtée d’être une flâneuse. Ces deux weekend passés sont comme une renaissance pas seulement des feuilles sur les arbres mais aussi de mon amour pour Paris.

Je suis venue à Paris avec le roman le plus célèbre de l’auteur français, peut-être le plus connu : Du côté de chez Swann, de Marcel Proust. C’est le premier tome sur sept qui font le roman entier À la recherche du temps perdu. Quand ma mère me l’a donnée, je considérais que c’était un très grand volume de plusieurs centaines de pages, et je croyais que je ne le lirai pas dans l’avion, ou même en France. Malgré tout ça, je l’ai remercié pour le livre, et je l’ai pris avec moi.

Il est sans aucun doute une certaine culture associée avec les cafés aux Etats-Unis. Pour beaucoup d’étudiants, un café offre un espace calme pour travailler avec le confort de la caféine et du bavardage, un changement agréable des bibliothèques occupées par les gens stressés, en piochant et en temporisant pour leurs examens. Pourtant à Paris, la culture des cafés est sensiblement différente.  Combien de fois avez-vous observé une femme  fumant avec une amie avec des cafés au lait ? Ou un homme prenant une gorgée d’un petit expresso en même temps qu’il lit le journal ?