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Sabrina Acloque est une étudiante venue à Paris en printemps 2003. Elle dédie ce poème à Paris qui lui manque beaucoup.

 

 

Au revoir, Paris

Des souvenirs inoubliables
Des amis dénombrables
Une connexion durable entre cette ville et mon coeur
Qui m’a changé pour le meilleur
Ne me quittera jamais
Aujourd’hui je suis citoyenne du monde
J’ai une mère, un père, un frère, et trois soeurs
Qui restent et m’attendent
Là-bas
Où j'ai laissé

Now five years later, I remember my first day in Paris. After getting off the Métro, suitcase wheeling behind me, I walked into the first boulangerie I saw. I waited patiently in line, then said, “Bonjour! Un Croissant s’il vous plait.” The baker told me the price and gave me the croissant. Then I paid and I left. That was it. And it was magical.

“On ne prononce pas les consonnes finales » est une phrase que mes camarades de classes et moi entendions souvent par mon professeur de français, Flavien, pendant les premiers deux semestres de mon séjour à Cornell. Il est difficile pour les anglophones de faire la transition à une langue comme le français, qui a tellement plus de syllabes ouvertes (c’est-à-dire, une syllabe qui se termine avec le son d’une voyelle) que de syllabes fermées (c’est-à-dire, une syllabe qui se termine avec une consonne prononcée).

Félicitations! Vous avez rejoint le programme EDUCO à Paris et vous arriverez bientôt dans la prestigieuse Cité des Lumières. Je dois souligner que votre voyage sera incroyable, mais il demandera également un grand ajustement culturel. Soyez prêt à faire vos adieux à la gratuité de l’eau glacée et au service de restauration convivial et à les échanger pour un régime de pain, fromage et vin sans fin. Paris peut être un paradis ou une vague chaotique, mais avec ces 20 astuces, vous ne manquerez pas de vous fondre dans le paysage et de faire de ce semestre une belle aventure.

C’est au lycée que j’ai découvert cette citation qui est devenue ma préférée. Cette citation vient d’un roman de Michael Cunningham et elle se traduit en français : « Malgré tout, on chérit encore la ville, le matin. On espère, avant toute chose, plus. » Bien que j’aie découvert cette citation il y a quatre ans, c’est mon semestre à Paris cette année qui m’a fait comprendre ces deux phrases. Dans ce processus de compréhension, mes matins à Paris sont devenus certains de mes souvenirs favoris du semestre.

Quand je pense à mon semestre à Paris, je trouve qu’il est difficile de souligner une seule partie qui m’a frappée plus que les autres. Pour cette raison, j’ai choisis de rêver pour toujours de la première fois où je me suis sentie prête à adorer Paris dans un sens plus profond qu’une touriste.

Paris est une des plus belles villes au monde et je pense qu’on ne peut en contempler la beauté qu’en prenant de la hauteur. Les avis divergent en ce qui concerne la meilleure vue de Paris, mais voici mes préférées.

Le Sacré Cœur

La vue de la basilique du Sacré Cœur est ma vue préférée de Paris. Il faut payer six euros, mais ça vaut le coup. De plus, il faut monter 300 marches, ce qui est bien difficile parce que l’escalier est plutôt étroit. Du sommet, on peut voir tout Paris et en même temps on peut croire qu’on est sur les toits de Montmartre. 

Avant mon séjour ici, j’allais toujours au musée à Washington, D.C. avec des amis ou ma famille. Bien que Washington ait son lot de bons musées, Paris est vraiment pleine de grands musées partout. Parmi eux, certains sont tellement grands qu’il est presque impossible de les visiter entièrement en une seule journée (dans le cas du Louvre, même deux-trois jours de visite ne suffisent pas !). Ainsi, je me suis vite rendu compte qu’il serait très difficile de voir toutes les choses que je voulais voir s’il fallait m’organiser avec mes amis pour les visites.

Quand j'étais jeune, pendant ma première visite en France, j'ai visité le château de Versailles avec ma mère. J'ai un très bon souvenir de cet après-midi, pendant lequel j'ai fait du vélo et j'ai mangé de la glace dans le très grand parc. Avant de quitter Paris, j'étais résolue à trouver un très beau jour pour visiter le parc de Versailles, faire du vélo, et manger de la glace à nouveau.

D’abord, mon conseil le plus important : ne t’inquiète pas ! Ma sœur d’accueil m’a répété cette phrase peut-être cent fois ce semestre. Tu n’as pas compris les leçons de cette semaine ? Ça prend du temps, tu verras.