Tout au long de mon semestre à Paris, j’étais à la limite entre être une touriste et être une Parisienne. Je suis venue à Paris avec l'énergie et l'enthousiasme pour explorer la ville, et me mis à le faire tout de suite. J’ai visité chaque site qu'il y avait à voir. Je voulais essayer d'aller dans autant de magasins et de restaurants possible, en suivant attentivement les recommandations de mes amis. Je me sentais bien dans une toute nouvelle ville avec de nouvelles personnes et tellement autour de moi à explorer.
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Quand je suis arrivée à Paris, j’étais remplie d’espoir de passer un semestre dans les musées Parisien. J’ai des souvenirs d’enfance dans le Louvre, le musée d’Orsay, et le Quai Branly. Malheureusement, mes souvenirs n’avaient pas inclus les touristes. Quand je suis arrivée au Louvre, j’ai trouvé le musée chaotique. Les salles étaient remplies de « selfie sticks » et de cameras énormes. J’ai essayé de rectifier mon expérience avec une visite au musée d’Orsay. Les queues pour entrer étaient infinies. Chaque tableau était entouré d’une couche de monde.
Le début de printemps a changé mon approche de la vie ici à Paris. Quand je suis arrivée à Paris en janvier, le froid ne me dérangeait pas ; mon enthousiasme d’explorer Paris m’a protégé de la froideur, et je ne me suis pas rendue compte du coût élevé de la vie à Paris. Mais en février, c’est devenu plus difficile de trouver des choses gratuites et le gris et le froid m’ont arrêtée d’être une flâneuse. Ces deux weekend passés sont comme une renaissance pas seulement des feuilles sur les arbres mais aussi de mon amour pour Paris.
Je suis venue à Paris avec le roman le plus célèbre de l’auteur français, peut-être le plus connu : Du côté de chez Swann, de Marcel Proust. C’est le premier tome sur sept qui font le roman entier À la recherche du temps perdu. Quand ma mère me l’a donnée, je considérais que c’était un très grand volume de plusieurs centaines de pages, et je croyais que je ne le lirai pas dans l’avion, ou même en France. Malgré tout ça, je l’ai remercié pour le livre, et je l’ai pris avec moi.
Il est sans aucun doute une certaine culture associée avec les cafés aux Etats-Unis. Pour beaucoup d’étudiants, un café offre un espace calme pour travailler avec le confort de la caféine et du bavardage, un changement agréable des bibliothèques occupées par les gens stressés, en piochant et en temporisant pour leurs examens. Pourtant à Paris, la culture des cafés est sensiblement différente. Combien de fois avez-vous observé une femme fumant avec une amie avec des cafés au lait ? Ou un homme prenant une gorgée d’un petit expresso en même temps qu’il lit le journal ?
Après une aventure fatigante et pleine d’activités en Belgique, mes amies et moi voulions un week-end reposant où on pourrait se détendre et échapper au chaos de Paris pour une nuit. Alors on a fait nos valises, et on a pris le premier train pour Honfleur, après avoir mangé des pains au chocolat à la Gare St Lazare. Le voyage en train dure deux heures et arrive à Deauville, un autre petit village au bord de la mer – puis il faut prendre un bus pour quarante minutes très pittoresques.
Paris présente tous les jours une opportunité de regarder une espèce unique d’humains : le/la Parisien(ne). Tout le monde dans cette ville brûle d’envie de mourir ou de vivre à l’extrême. Il y a soit une acceptation complète de la mortalité des êtres humains, soit une rejection complète de cette même chose. Cela se voit dans leur comportement et leurs interactions, bien que ce soit difficile à première vue.
Quand je suis à Duke, c’est exceptionnellement rare pour moi d’avoir le temps pour un long repas relaxant. J’ai toujours une répétition ou des devoirs à faire, et je mange souvent en travaillant ou pendant mon trajet. Ces actions seraient complètement interdites à Paris ! Chaque repas est spécial, et c’est un temps pour se détendre et parler avec la famille.
“Un an à Paris a bouleversé ma vie.” Eh, non. Bien que ce soit vrai, c’est trop pathétique. “Paris m’a ouvert la porte vers une liberté invraisemblable de connaître et de savoir ce que c’est la vie.” Non, ca ne va pas non plus. C’est trop névrotique et d’ailleurs banal. Al ors, voyons. Comment commencer?
Après avoir fini mon dernier examen, il me restait seulement un jour à Paris avant de partir. Comment le passer ? En une journée, je voulais revisiter tous mes lieux préférés - mais il en restait encore tellement que je n’avais jamais vus. J’ai décidé de faire un mélange d’expériences nouvelles et vieilles.
J’ai commencé avec mon amie au Sacré Cœur pour voir le lever du soleil. C’est incroyable de voir le soleil illuminer la ville en repos. Pendant que le soleil se lève, on peut entendre les sœurs chanter dans le Sacré Cœur . Cette expérience m’a donné la chair de poule.