Numéro Printemps 2020

En dehors de ma ville natale, il n'y a que deux villes dans lesquelles je peux dire que j'ai habité : Paris et Atlanta. À première vue, les deux villes semblent radicalement différentes. Où Paris est dense, Atlanta est tentaculaire. Où les Parisiens passent avec leur visage ne révélant des émotions, les Atlantans expriment leur hospitalité du sud. 

Bien que les voyages n’aient pas été pas ma priorité pendant mon année en France, c'était tout de même l'un des meilleurs aspects d'étudier à l’étranger. Aux États-Unis, nous sommes habitués à devoir voyager beaucoup plus loin pour avoir l'impression d'être dans un nouvel endroit, donc toute la proximité et diversité culturelles en Europe est très passionnante.  Je n'avais pas beaucoup d'expérience internationale avant cette année à Paris, ce qui rendait tout encore plus intéressant, mais aussi inquiétant.

Si vous ne l'aviez pas déjà remarqué, nous sommes tous chez nous maintenant. 

C'était un long chemin, et après deux mois, je peux enfin dire que j'en ai fini avec le deuil. 

1. D'abord, c'était le déni :

"Oh hahahaha c’est mignon, ils pensent que je vais rentrer chez moi? On verra bien!”

Et ce n'était pas seulement mon propre déni, car la France n'a accepté le Coronavirus dans son vocabulaire qu'à la mi-mars ! 

2. Ensuite, la négociation :

Avant la mise à l’arrêt du monde entier, il y avait une époque où les gens se rassemblaient dans les très grandes foules, sans aucun respect pour l’espace personnel. Le meilleur endroit pour cela ? Le métro, bien sûr. Mais ne vous méprenez pas, dans cette période bizarre de confinement et d’isolation, je repense très affectueusement à mon temps dans le métro. Je vais partager mes meilleures histoires de métro pour votre divertissement et pour vous rappeler que même les interactions les plus étranges et imprévues étaient, au fond, géniales. 

Cela fait presque deux mois que je suis rentrée aux États-Unis. Alors, évidemment je suis entourée d’anglais ; je parle anglais tout le temps avec ma famille et j’entends cette langue à la radio, à la télévision, au supermarché, etc… Honnêtement, je trouve que c’est un peu difficile de continuer à améliorer mon français pendant ce confinement, mais j’essaye d’avancer malgré tout.  Alors, comment est-ce que je pratique le français chez moi ? 

Now five years later, I remember my first day in Paris. After getting off the Métro, suitcase wheeling behind me, I walked into the first boulangerie I saw. I waited patiently in line, then said, “Bonjour! Un Croissant s’il vous plait.” The baker told me the price and gave me the croissant. Then I paid and I left. That was it. And it was magical.