Numéro Automne 2015

Il est sans aucun doute une certaine culture associée avec les cafés aux Etats-Unis. Pour beaucoup d’étudiants, un café offre un espace calme pour travailler avec le confort de la caféine et du bavardage, un changement agréable des bibliothèques occupées par les gens stressés, en piochant et en temporisant pour leurs examens. Pourtant à Paris, la culture des cafés est sensiblement différente.  Combien de fois avez-vous observé une femme  fumant avec une amie avec des cafés au lait ? Ou un homme prenant une gorgée d’un petit expresso en même temps qu’il lit le journal ?

Après une aventure fatigante et pleine d’activités en Belgique, mes amies et moi voulions un week-end reposant où on pourrait se détendre et échapper au chaos de Paris pour une nuit. Alors on a fait nos valises, et on a pris le premier train pour Honfleur, après avoir mangé des pains au chocolat à la Gare St Lazare. Le voyage en train dure deux heures et arrive à Deauville, un autre petit village au bord de la mer – puis il faut prendre un bus pour quarante minutes très pittoresques.

Paris présente tous les jours une opportunité de regarder une espèce unique d’humains : le/la Parisien(ne). Tout le monde dans cette ville brûle d’envie de mourir ou de vivre à l’extrême. Il y a soit une acceptation complète de la mortalité des êtres humains, soit une rejection complète de cette même chose. Cela se voit dans leur comportement et leurs interactions, bien que ce soit difficile à première vue.

     Quand je suis à Duke, c’est exceptionnellement rare pour moi d’avoir le temps pour un long repas relaxant. J’ai toujours une répétition ou des devoirs à faire, et je mange souvent en travaillant ou pendant mon trajet. Ces actions seraient complètement interdites à Paris ! Chaque repas est spécial, et c’est un temps pour se détendre et parler avec la famille.