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L’art à Paris : l’exposition au Musée d’Orsay par Haley Norris

Maintenant, j’ai deux musées préférés à Paris : Le Centre Pompidou (qui les Parisiens appellent simplement Beaubourg) et le Musée d’Orsay. J’adore le Musée d’Orsay parce qu’on peut trouver encore l’histoire de l’ancien gare là. Il reste l’horloge gigantesque et tous les tableaux sont organisés d’une manière très logique (pas comme au Louvre où on est vraiment inondé par les tableaux et les sculptures).  Il y a aussi un partie du sol transparent où on peut regarder le quartier autour du musée en haut. C’est vraiment intéressant.

L’exposition d’Allegro Barbaro au Musée d’Orsay est une étude des artistes hongrois et de leurs travaux  notamment dans les styles du fauvisme, du pointillisme, du cubisme. À travers les salles de l’exposition il y a la musique de Béla Bartok, compositeur hongrois qui a influencé les artistes de l’exposition. Sa musique donne un aspect de passion et de désespoir à l’exposition. Dans certaines salles on peut s’asseoir sur un banc dans une petite alcôve et écouter sa musique.

La plupart des artistes hongrois ont peint des autoportraits sans fond et avec une fluidité de forme qui me rappelle les autoportraits de Van Gogh. Les artistes ont utilisé les couleurs comme les verts et  les rouges pour créer des ombres et de la perspective. Celui de Dezso Cizgány s’appelle simplement « Autoportrait » peint en 1909, est presque totalement en vert avec les détails en rouge, blanc, ou jaune.

Le « nu d’une jeune italienne », tableau de 1907 peint par Berény tranche le plus parce qu’il a déformé les bras et les jambes pour créer une perspective bizarre. Le visiteur a, donc, l’idée qu’il y a une loupe sur le centre du corps. Derrière la femme, il y a une simple fenêtre et un lit sur un tapis. Dans le fond bleu, qui représente peut-être le ciel, il y a une seule fleur qui symbolise la jeunesse du sujet.

Cette exposition était très impressionnante et intéressante. On peut voir les techniques des artistes français qui étaient adoptées par les artistes hongrois mais les Hongrois tenaient encore à leur style unique. Le mouvement artistique dans les années 1905-1920 était global comme on le voit avec l’influence de Bartok sur les artistes, notamment avec le groupe de huit. Mon imagination a été très stimulée parce que j’ai essayé de trouver les similarités et les influences entre les artistes que je viens d’étudier et ceux sur les murs du Musée d’Orsay.

Automne 2013