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L’importance de parler avec ta voisine - par Maria Avila

La vie à Paris

La première semaine de cours peut être stressante pour tout le monde, mais elle l’est encore plus quand les cours durent trois heures et qu’ils sont en français. Pour mon cours sur la politique, la religion et la radicalisation à Paris 1, je ne connaissais personne avant de commencer. J’avais peur de ne pas tout comprendre et de rater quelque chose d’important. 
Pendant l’orientation d’EDUCO, j’ai parlé avec d’autres étudiants qui avaient déjà étudié le semestre précédent pour leur demander des conseils sur la compréhension des cours. Elles m’ont dit que la meilleure chose à faire était de parler avec la personne assise à côté de moi. Je n’étais pas très à l’aise avec cette idée, car j’avais peur de parler français avec les autres étudiants, mais si c’était nécessaire, j’étais prête à essayer. 

Le premier cours a été un peu difficile, et je n’ai pas bien compris toutes les informations concernant l’examen final ; je savais donc ce que je devais faire. La semaine suivante, je suis arrivée en avance et je me suis préparée à parler avec une étudiante française. Cinq minutes avant le début du cours, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai parlé à la personne assise à côté de moi. J’avais eu peur pour rien ! Elle était très gentille. Elle s’appelle Céleste et elle m’a beaucoup aidée : elle m’a donné des conseils, ses notes, et elle m’a permis de mieux comprendre toutes les consignes du professeur. Nous sommes aussi devenues de bonnes amies. Chaque semaine, après le cours, nous allions déjeuner ensemble. 

Finalement, parler à une étudiante française n’a pas été aussi difficile que je le pensais. Le cours est devenu plus facile avec quelqu’un que je connaissais, et c’était génial de me faire une nouvelle amie ! 

Printemps 2025