Numéro Printemps 2016

Tout au long de mon semestre à Paris, j’étais à la limite entre être une touriste et être une Parisienne. Je suis venue à Paris avec l'énergie et l'enthousiasme pour explorer la ville, et me mis à le faire tout de suite. J’ai visité chaque site qu'il y avait à voir. Je voulais essayer d'aller dans autant de magasins et de restaurants possible, en suivant attentivement les recommandations de mes amis. Je me sentais bien dans une toute nouvelle ville avec de nouvelles personnes et tellement autour de moi à explorer.

Quand je suis arrivée à Paris, j’étais remplie d’espoir de passer un semestre dans les musées Parisien. J’ai des souvenirs d’enfance dans le Louvre, le musée d’Orsay, et le Quai Branly. Malheureusement, mes souvenirs n’avaient pas inclus les touristes. Quand je suis arrivée au Louvre, j’ai trouvé le musée chaotique. Les salles étaient remplies de « selfie sticks » et de cameras énormes. J’ai essayé de rectifier mon expérience avec une visite au musée d’Orsay. Les queues pour entrer étaient infinies. Chaque tableau était entouré d’une couche de monde.

Le début de printemps a changé mon approche de la vie ici à Paris. Quand je suis arrivée à Paris en janvier, le froid ne me dérangeait pas ; mon enthousiasme d’explorer Paris m’a protégé de la froideur, et je ne me suis pas rendue compte du coût élevé  de la vie à Paris. Mais en février, c’est devenu plus difficile de trouver des choses gratuites et le gris et le froid m’ont arrêtée d’être une flâneuse. Ces deux weekend passés sont comme une renaissance pas seulement des feuilles sur les arbres mais aussi de mon amour pour Paris.

Je suis venue à Paris avec le roman le plus célèbre de l’auteur français, peut-être le plus connu : Du côté de chez Swann, de Marcel Proust. C’est le premier tome sur sept qui font le roman entier À la recherche du temps perdu. Quand ma mère me l’a donnée, je considérais que c’était un très grand volume de plusieurs centaines de pages, et je croyais que je ne le lirai pas dans l’avion, ou même en France. Malgré tout ça, je l’ai remercié pour le livre, et je l’ai pris avec moi.