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La mode parisienne, même avec un budget serré par Caroline Lanford

En marchant dans les rues de Paris, on remarque immédiatement l’échelle supérieure avec laquelle les Parisiens s’habillent. Peut-être que vous êtes un peu gêné avec vos vêtements américains et vous vous aventurez dans un magasin chic pour en chercher de nouveaux. Mais si vous êtes comme moi, les étiquettes de prix sont assez repoussantes. Mais n’ayez pas peur, il y a une solution : les magasins d’occasion !

L’équivalent français pour le « thrift shop » américain est la friperie, et les meilleures friperies à Paris sont au Marais, assez près du Centre Pompidou. L’un de mes friperies préférées est le « Kilo-Shop » qui vend les vêtements d’occasion à un prix au kilo. C’est une idée géniale, et on peut trouver un nouveau pull pour 9€ ! Et un peu plus loin de ça, il y a un « Freep’star » qui se trouve proche du quartier juif (et les restaurants de fallafel… miam-miam !).

Le plus grand de tous les vendeurs d’occasion est, de loin, le Marché aux Puces de Paris/St-Ouen qui est situé au terminus de la ligne 4, Porte de Clignancourt. En sortant du métro, allez directement au 99, rue des Rosiers (et passez les plusieurs petits stands insignifiants—ils ne sont qu’une perte de temps) à l’entrée du Marché Vernaison.

Tandis qu’il y a treize marchés à Clignancourt, Vernaison est le plus vieux, le premier, et on peut passer un après-midi complet juste là.  En plus des vêtements d’occasion, on peut trouver des beaux meubles anciens, des souvenirs intéressants, des artistes et leurs œuvres, et en général des nouveautés fascinantes.  Les vendeurs sont très gentils et offrent des conversations et on peut passer des heures à regarder les ruelles de magasins.

Avant de partir, n’oubliez pas de vous arrêter Chez Louisette pour un petit goûter et/ou une bière.  Avec un décor qui semble les trucs vendus au marché, le restaurant a une énergie charmante et les chanteuses qui réalisent les standards d’Edith Piaf.

Un dernier petit conseil : N’hésitez pas à demander une réduction de prix.  Comme un vendeur obligeant m’a dit : « C’est l’esprit de la puce ! »

Automne 2013