Numéro Automne 2013

Après avoir fini mon dernier examen, il me restait seulement un jour à Paris avant de partir.  Comment le passer ?  En une journée, je voulais revisiter tous mes lieux préférés - mais il en restait encore tellement que je n’avais jamais vus.  J’ai décidé de faire un mélange d’expériences nouvelles et vieilles.

J’ai commencé avec mon amie au Sacré Cœur pour voir le lever du soleil.  C’est incroyable de voir le soleil illuminer la ville en repos.  Pendant que le soleil se lève, on peut entendre les sœurs chanter dans le Sacré Cœur .  Cette expérience m’a donné la chair de poule.

A Paris, c’est facile de trouver des petits gâteaux et des pâtisseries pleines de goûters. Quant à moi, j’aime bien grignoter après avoir fait du sport. Cela creuse bien l'appétit.

La première chose qui me frappe dans le métro à Paris, c’est le silence.  Bien qu’il y ait toujours beaucoup de gens dans le métro, personne ne parle.  De temps en temps, on entend un « pardon » de quelqu’un qui essaie de quitter le train.  On voit des groupes de deux ou trois amis qui parlent à voix basse entre eux.  Quelquefois, les touristes parlent d’une voix forte. Plusieurs fois, j’ai vu de grands groupes de jeunes qui riaient et bavardaient.  Cependant, la norme est le silence. 

Les macarons sont des bonbons à base de meringue mélangés à des œufs, de la farine d’amande, du sucre, et garnis d’une ganache.  La recette originale, qui est simple, a été créée en Italie en 1533, par le chef des Médicis, et a depuis évolué pour devenir un régal « double-decker », apprécié partout dans le monde. C’est sans doute l’une des pâtisseries les plus populaires en France. Il y a deux boutiques de macarons célèbres à Paris : Ladurée qui est la plus ancienne et Pierre Hermé.

Le mois de décembre a toujours été un de mes moments préférés de l’année.  J’adore la musique dans l’air, les odeurs de biscuits de pain d’épice et de cidre de pomme, les décorations et les illuminations de Noël qui ornent les façades des magasins et des maisons. Cependant, je n’ai jamais réalisé combien les vacances d’hiver sont importants en Europe, et je les aime!

Il y a trois endroits que j’ai souvent fréquentés pendant mon séjour à Paris…

En venant à Paris pour le semestre, j’appréhendais beaucoup la nourriture française.  Je suis intolérante au gluten, ce qui veut dire que je ne peux pas manger les baguettes, les macarons, les pains au chocolat… bref toutes les bonnes choses où la France excelle.  Est-ce que ça allait affecter mon expérience ? Je pensais que oui, mais ce n’était pas tout à fait le cas ! J’avais oublié que Paris, était quand même une ville très touristique qui peut accueillir des personnes aux restrictions alimentaires. 

Maintenant, j’ai deux musées préférés à Paris : Le Centre Pompidou (qui les Parisiens appellent simplement Beaubourg) et le Musée d’Orsay. J’adore le Musée d’Orsay parce qu’on peut trouver encore l’histoire de l’ancien gare là. Il reste l’horloge gigantesque et tous les tableaux sont organisés d’une manière très logique (pas comme au Louvre où on est vraiment inondé par les tableaux et les sculptures).  Il y a aussi un partie du sol transparent où on peut regarder le quartier autour du musée en haut. C’est vraiment intéressant.

À Paris, il me semble qu’il y a au moins une crêperie dans chaque coin de rue. Les crêperies sont aussi courantes que les Starbucks à New York. Je n’ai donc pas goûté à toutes les crêpes de Paris, mais je peux donner mon opinion car je me suis rendue dans plusieurs crêperies.

D’où vient la crêpe ?

J’ai fait un stage dans une pâtisserie ce semestre, mais je n’ai pas préparé de desserts français. Dans cette pâtisserie, on fait des « cupcakes », des « cake pops », et des « cookies ». Oui, il y a quelques produits français, mais les desserts ressemblent à ceux de Brooklyn plutôt que de Paris. Cela confirme que les jeunes français sont attirés par des choses venant de New York. Je trouve ce phénomène amusant parce que beaucoup d’américains sont obsédés avec tout ce qui est parisien.

Résumé de mon expérience aux restaurants universitaires à Paris, et une comparaison avec les systèmes de restauration aux États-Unis